1) La chromatographie sur couche mince

Pour nous aider dans nos recherches, nous avons décidé de faire une chromatographie sur couche mince pour vérifier que l’espèce naturelle et l’espèce synthétique étaient différentes au niveau des molécules. La chromatographie est une méthode de séparation permettant la comparaison des espèces présentes dans deux solutions différentes.

Nous avons réaliser une chromatographie dans le but de rechercher les différentes molécules présentes dans de la lavande synthétique et naturelle. Ainsi, pour réaliser notre chromatographie sur couche mince nous avons utilisé une plaque de CCM, une cuve à chromatographie, une coupelle pour recouvrir un pot contenant le dichlorométhane (l’éluant de notre expérience), de l’acétate de linalyle (lavande synthétique) et de l’huile essentielle de lavande. Enfin, pour pouvoir observer les résultats, nous avons utilisé une lumière UV pour faire apparaître les composés qui n’étaient pas visibles à l’œil nu.

A la fin de notre expérience, nous avons pu observer sur la plaque de CCM que les tâches des deux espèces étudiées n'étaient pas placées au même niveau. On a donc pu en conclure qu'il n'y avait pas les mêmes molécules dans l'acétate de Lynalyle et l'huile essentiel de lavande.

2) Le sondage

Suite à notre chromatographie sur couche mince nous avons réalisé un sondage pour nous permettre de savoir si l'homme peut différencier deux espèces chimiques différentes présentent dans une odeur synthétique et une odeur naturelle. Nous avons interrogé un total de 100 personnes en leurs présentant les deux odeurs de Lavande et en leurs demandant s'ils sentaient une différence. Nos résultats nous ont été favorables. On a pu observer que 22% des personnes ont reconnu une odeur de lavande lorsqu'on leur présentait la solution d'acéthate de linalyle. Soit 78% ne reconnaissait pas cette odeur. Ils ont aussi dit que l'odeur était forte et piquante. De plus, on a pu observer que 72% des personnes ont reconnu une odeur de lavande lorsqu'on leur présenté la solution d'huile essentiel de lavande. Soit 28% qui ne reconnaissait pas cette odeur.

On a pu donc en conclure que le sens de l'olfaction de l'homme peut percevoir la différence entre une odeur d'origine naturelle et une odeur d'origine synthétique. En revanche il n'est pas toujours capable de distinguer l'origine de cette odeur.